LA PÉRIODE SAVOYARDE

Exposition Redécouvrir Jean Moulin 17/04/2013-29/12/2013

Lorsqu’il devient chef de cabinet du préfet de Savoie à Chambéry,  la vraie vie professionnelle débute pour lui. Dans cette ville calme, il reprend ses activités artistiques sous le pseudonyme de Romanin, -nom d’un château féodal entre Saint-Andiol et St-Rémy-de-Provence- qu’il adopte pour préserver l’anonymat qu’exige sa fonction. Il y expose parmi d’autres Les Picadors, (pastel),  La leçon de danse (aquarelles), Les vieilles (dessin à la plume). La vie mondaine à Aix-les-Bains, les sports d’hiver, la faune de Montparnasse, lui inspirent des dessins satiriques qu’il  envoie aux journaux spécialisés, Gens qui Rient, Ric et Rac. Sur le plan professionnel,  ses mérites sont reconnus et récompensés par sa nomination de sous-préfet à Albertville, - le plus jeune  de France-, le 25 octobre 1925. Servant de relais  entre les élus et l’administration, le sous-préfet demeure attaché aux valeurs républicaines qui lui font tout naturellement se lier  d’amitié avec  Pierre Cot, brillant juriste élu député de Savoie en 1928, qui lui ouvrira un parcours politique parisien.  La passion de la montagne les rapproche également. Le 27 septembre 1926, il unit son destin civilement et religieusement à Margueritte Cerruty , union malheureuse qui s’achève par un divorce en juin 1928.  C’est un des motifs  autant que le souci de son avancement qui l’incitent à se faire nommer à Châteaulin le 5 janvier 1930.


Avec Marcel Bernard à Font Romeu, 1931.
Crédit : Coll. Escoffier.

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Avec Marcel Bernard à Font Romeu, 1931.
Crédit : Coll. Escoffier.

Avec Marcel Bernard



Préfecture de Montpellier
Crédit : Coll. Escoffier.

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Préfecture de Montpellier
Crédit : Coll. Escoffier.

Jean Moulin à son bureau à la préfecture de Montpellier vers 1920.



Les Toreros
Crédit : Prêt. Escoffier.

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Les Toreros
Crédit : Prêt. Escoffier.

Les Toreros, dessin de Romanin, années 30.



Lettre de Jean Moulin à ses parents
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).
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Lettre de Jean Moulin à ses parents
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Lettre les informant qu’il a acheté une voiture Citroën C4 ; il raconte son séjour à Paris, ses sorties au cinéma pour voir le film de Charlot, « très beau selon lui », au théâtre pour assister à « La Vie parisienne », 27 avril 1931.



Jean Moulin, 2e à partir de la droite
Crédit : Prêt. Escoffier.
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Jean Moulin, 2e à partir de la droite
Crédit : Prêt. Escoffier.

Jean Moulin est à côté du poète Saint-Pol-Roux (Paul-Pierre Roux dit 1861-1940, natif de Marseille), sa fille Divine, devant la propriété du poète, célèbre auteur de La Dame à la Faulx (1895) et Des reposoirs de la procession (1901-1907). « L’ermite de Camaret » est considéré par la jeune génération comme l’un des pères fondateurs de la poésie moderne.


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