LA GALERIE ROMANIN

Exposition Redécouvrir Jean Moulin 17/04/2013-29/12/2013

Pour éviter d’être repéré par le gouvernement de Vichy au moment où sa mission devient plus importante, et afin de s’assurer une meilleure couverture, Jean Moulin décide d’ouvrir une galerie d’art à Nice « la galerie Romanin » du nom de son pseudonyme d’artiste. Le choix de la ville ne tient pas au hasard. De nombreux galeristes et artistes y sont réfugiés. Il  fait la demande officielle à la préfecture des Alpes-Maritimes le 16 octobre 1942. Ses amies, Colette Pons et Antoinette Sachs,  aidées du décorateur Cassirini se chargent de son installation au 22 rue de France. La collection personnelle de Jean Moulin et des toiles de maîtres y sont exposées : Bonnard, Chirico, Degas, Duffy, Friesz, Kisling, Laprade, Matisse, Rouault, Soutine, Utrillo, Valadon... Passionné d’art, Jean Moulin  montre un réel intérêt pour les peintres modernes et avant-gardistes. Tout en maintenant ses contacts avec les résistants dans la région, il s’efforce de conserver une vraie vie professionnelle. Inaugurée le 9 février 1943, la galerie sera fermée par sa directrice, Colette Pons, après l’arrestation de Jean Moulin.


Demande officielle pour l’ouverture d’une galerie d’art
Crédit : Archives départementales des Alpes maritimes.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Demande officielle pour l’ouverture d’une galerie d’art
Crédit : Archives départementales des Alpes maritimes.

Demande officielle de l’ancien préfet Jean Moulin au préfet des Alpes maritimes pour l’ouverture d’une galerie d’art au 22 rue de France à Nice.



Lettre de Colette Pons à Laure Moulin
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).
, , , , ,
Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Lettre de Colette Pons à Laure Moulin
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Lettre du 3 novembre 1944 dans laquelle elle espère encore Jean Moulin vivant.



Le Petit Biterrois
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM), Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Le Petit Biterrois
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM), Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Le journal Le Petit Biterrois consacre sa une à l’enfant du pays, 10 juillet 1924.



Les maîtres contemporains
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Les maîtres contemporains
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Affiche de la dernière exposition sur les maîtres contemporains du 3 – 30 juin 1943 à la Galerie Romanin.



Antoinette Sachs (1896-1986) dans son atelier.
Crédit : Legs Sasse. Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin de la Ville de Paris.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Antoinette Sachs (1896-1986) dans son atelier.
Crédit : Legs Sasse. Musée du Général Leclerc/Musée Jean Moulin de la Ville de Paris.

Peintre fauve, élève et amie de Léger, Soutine, et d’Othon Friesz, cette jolie femme de la haute bourgeoise, égérie de l’écrivain très en vogue Paul Géraldy, est divorcée ; engagée en politique, elle a sa carte au parti radical-socialiste, fait assez exceptionnel pour une femme à l’époque. Jean Moulin l’a rencontrée lors d’un dîner chez ses amis Wibault, avionneur à l’occasion de la mission en France d’une délégation soviétique, avec les Cot en 1937.



Eau-forte, « Sainte-Anne-de-La-Palud »
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Eau-forte, « Sainte-Anne-de-La-Palud »
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Village à proximité de Douarnenez ; y est célébrée la Sainte Anne mythique de l’Armorique primitive « la grand-mère des bretons » ; le Pardon auquel s’est rendu à deux reprise le sous-préfet se tient traditionnellement le dernier dimanche du mois ; reproduction de la lettre à Laure du 5 avril 1935 l’ensemble des planches est présenté au Salon d’Automne au Grand Palais à Paris (1er novembre – 8 décembre) de Romanin, 1935. « Pour remplir les heures châteaulinoises » comme il l’écrit à Marcel Bernard le 23 avril 1930, il se plonge dans la réalisation de ces illustrations. Tristan Corbière a été redécouvert à partir de 1912 notamment avec la réalisation d’un monument à Morlaix confié au sculpteur Bourdelle. C’est probablement par Charles Danielou et Max Jacob qui admet que « c’est le seul poète qui m’ait vraiment influencé », que Jean Moulin l’a découvert.



Exposition des Eaux-fortes illustrant Armor
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Cliquer sur l'image pour l'agrandir et pour voir la série d’images si elle existe
Exposition des Eaux-fortes illustrant Armor
Crédit : Legs Andrée Escoffier-Dubois Musée Général Leclerc/Musée Jean Moulin (EPPM).

Exposition des Eaux-fortes illustrant Armor de Romanin, à la librairie Mignon- Mansart à Nantes, 1935.