Peintre fauve, élève et amie de Léger, Soutine, et d’Othon Friesz, cette jolie femme de la haute bourgeoise, égérie de l’écrivain très en vogue Paul Géraldy, est divorcée ; engagée en politique, elle a sa carte au parti radical-socialiste, fait assez exceptionnel pour une femme à l’époque.
Village à proximité de Douarnenez ; y est célébrée la Sainte Anne mythique de l’Armorique primitive « la grand-mère des bretons » ; le Pardon auquel s’est rendu à deux reprise le sous-préfet se tient traditionnellement le dernier dimanche du mois ; reproduction de la lettre à Laure du 5 avril 1935 l’ensemble des planches est présenté au Salon d’Automne au Grand Palais à Paris (1er novembre – 8 décembre) de Romanin, 1935. « Pour remplir les heures châteaulinoises » comme il l’écrit à Marcel Bernard le 23 avril 1930, il se plonge dans la réalisation de ces illustrations.