Jean Moulin (en béret) avec ses cousins et cousines Escoffier, 1934-1935. Cette physionomie est celle du résistant, muni le plus souvent du béret et de la canadienne très pratiques pour les nombreux déplacements.
Jean Moulin est à côté du poète Saint-Pol-Roux (Paul-Pierre Roux dit 1861-1940, natif de Marseille), sa fille Divine, devant la propriété du poète, célèbre auteur de La Dame à la Faulx (1895) et Des reposoirs de la procession (1901-1907). « L’ermite de Camaret » est considéré par la jeune génération comme l’un des pères fondateurs de la poésie moderne.
Moulin qui partage avec ses amis la passion du ski, rejoint les pentes enneigées dès que son emploi du temps professionnel le lui permet, au Tyrol ou à Megève ou encore à Font Romeu.
Il l'a épousée le 27 septembre 1926 dans le joli village de Betton-Bettonet. De sept ans sa cadette, cette jolie jeune femme est une parente éloignée de Pierre Cot. Ayant toujours vécu à Paris, elle s’ennuie à la sous-préfecture d’Albertville et se rend souvent dans la capitale pour prendre des cours du chant et se présenter au conservatoire. Ses absences prolongées nourrissent la mésentente.
Lettre les informant qu’il a acheté une voiture Citroën C4 ; il raconte son séjour à Paris, ses sorties au cinéma pour voir le film de Charlot, « très beau selon lui », au théâtre pour assister à « La Vie parisienne », 27 avril 1931.