Premier combat

Lettre à sa mère et à sa sœur du 15 juin 1940

ID: 
168

« Lettre testament » car il s’attend à être fait prisonnier, Jean Moulin y fait part de ses dernières volontés ; il a confié cette lettre pour plus de sécurité à son secrétaire général M. Chadel qui part vers le sud, et qui la transmet à Blanche Moulin cinq jours plus tard.

Carte interzone datée du 20 octobre 1940

ID: 
165

Jean Moulin utilise les cartes réglementaires imposées par l’occupant. Il utilise un langage codé, évoquant cousin Jean c’est-à-dire lui-même pour annoncer sa venue à Saint-Andiol, et signant Pierre pour Pierre Romanin à son ancienne adresse à Paris car il a résilié le contrat de location.

Lettre à sa mère et à sa sœur

ID: 
163

Lettre de Jean Moulin informant sa mère et sa soeur qu’il est depuis le 13 décembre à la base aérienne 117 à Paris, affecté au bureau du capitaine-major ; sa liberté d’action est totale et il rentre tous les soirs à son domicile au 26 rue des Plantes (14e).

Lettre à sa mère et à sa sœur

ID: 
159

Lettre de Jean Moulin sur les conséquences immédiates de la déclaration de guerre avec l’hébergement des premiers évacués de Paris et du département de la Seine, 12 septembre 1939.

Lettre de Lucie Manhès

ID: 
179

Lettre de Lucie Manhès invitant Jean Moulin dans leur maison de Bargemon (Var), 25 août 1942.

Carte réglementaire de Jean Moulin à sa sœur et à sa mère

ID: 
173

Carte qu’il a pris soin de faire envoyer de zone occupée, lors de son premier séjour à Londres, 18 décembre 1941 ; elle illustre les précautions du préfet révoqué en ces temps de suspicion.

Visite de la maréchale Pétain, aux côtés du préfet et du Maire à Saint-Andiol, le 18 mai 1941

ID: 
175 bis

Jean Moulin, caché au premier étage de la maison de sa tante, face à la mairie, a demandé à son jeune cousin Henri Escoffier de prendre quelques photographies.

Pour rassurer sa famille

ID: 
171

Après les événements dramatiques du 17 au 18 juin 1940, Jean Moulin- se fait photographier par la secrétaire de la préfecture, le foulard dissimulant sa blessure à la gorge. A bout de force après un passage à tabac par les Allemands qui veulent lui faire signer un texte accusant à tort les soldat noirs de l’armée française de massacres sur les civils, Jean Moulin s’entaille la gorge « Mon devoir est tout tracé. Les Boches verront qu’un Français aussi est capable de nous déshonorer » écrit-il .